Qu’est-ce que la gouvernance partagée ?

La gouvernance partagée est un modèle dans lequel : le pouvoir de décision est distribué, la responsabilité est collective, et chaque voix peut s’exprimer. Elle favorise une dynamique vivante et évolutive, sans pour autant supprimer la structure.

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1. Le pouvoir de décision est distribué

Dans la gouvernance partagée, la prise de décision n’est plus l’apanage d’un chef ou d’un comité restreint. Elle est répartie entre les membres d’une organisation selon les rôles, les compétences et les responsabilités de chacun.
Cela ne signifie pas que tout le monde décide de tout, mais que chaque personne peut décider dans son périmètre de responsabilité, avec un cadre clair.
👉 On parle souvent de prise de décision par consentement : tant qu’aucune objection raisonnable ne bloque une proposition, elle peut être testée et mise en œuvre.

Bénéfices :

  • Plus d’agilité dans les décisions opérationnelles

  • Moins de réunions bloquantes

  • Une implication plus forte des collaborateurs

2. La responsabilité est collective

La responsabilité dans une gouvernance partagée ne repose pas uniquement sur les épaules d’un leader ou d’une hiérarchie.
Chaque membre d’une équipe ou d’un cercle est acteur de la réussite collective, et responsable de son rôle, de ses engagements et de la qualité de sa contribution.
Il ne s’agit pas d’un fonctionnement sans cadre : le cadre est co-construit, explicite, et évolutif.

Bénéfices :

  • Un climat de confiance renforcé

  • Une réduction des tensions interpersonnelles grâce à une régulation régulière

  • Une meilleure appropriation des projets et décisions

3. Chaque voix peut s’exprimer

Un pilier central de la gouvernance partagée est la reconnaissance de l’importance de toutes les voix.
Chaque personne a le droit – et même le devoir – de faire entendre ce qu’elle perçoit, propose ou questionne, que ce soit pour prévenir une erreur, enrichir une idée ou pointer une tension.
Les outils comme les tours de parole, les temps d’écoute structurés ou encore les cercles de régulation permettent de garantir cet espace d’expression.

Bénéfices :

  • Un engagement plus fort des équipes

  • Des décisions plus riches car nourries de différents points de vue

  • Une culture du feedback et de l’amélioration continue

En pratique : quels sont ses fondements ?